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Jun 15, 2023

La FCI investit 10 M$ dans la recherche à McGill

Aujourd'hui, l'honorable Randy Boissonnault, ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et des Langues officielles, au nom de l'honorable François-Philippe Champagne, ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, et l'honorable Mark Holland, ministre de la Santé, ont annoncé l'octroi de plus de 96 millions de dollars. afin de soutenir 329 projets d'infrastructure de recherche dans 54 universités partout au pays par l'intermédiaire du Fonds des leaders John R. Evans (JELF) de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI). Trente chercheurs de McGill ont reçu des subventions totalisant 10 millions de dollars. Les récipiendaires ont également reçu des fonds de contrepartie du gouvernement du Québec pour leurs efforts de recherche, pour un investissement total de plus de 20 millions de dollars. Le financement a été annoncé dans le cadre d’une série d’investissements nationaux dans le domaine de la science et de la recherche.

Le JELF John R. Evans Leaders aide les universités à attirer les meilleurs talents dans divers domaines de recherche en leur fournissant l'infrastructure de recherche hautement spécialisée dont elles ont besoin pour exceller.

« Je tiens à remercier la FCI et le gouvernement du Québec pour leurs généreux investissements dans la recherche et l'innovation de classe mondiale par l'intermédiaire du Fonds des leaders John R. Evans », a déclaré Martha Crago, directrice adjointe (recherche et innovation). « Grâce à ce Fonds, les chercheurs talentueux de McGill peuvent acquérir les outils et l'infrastructure de pointe dont ils ont besoin pour se lancer dans des projets ambitieux dans toutes les disciplines, notamment la lutte contre les changements climatiques grâce à l'apprentissage automatique et l'avancement des travaux essentiels de développement de vaccins. Mes félicitations s’adressent à tous les chercheurs qui ont reçu un financement aujourd’hui.

Parmi les trente chercheurs qui ont reçu un financement du JELF se trouve Udunna Anazodo, professeure adjointe et boursière William Dawson au Département de neurologie et de neurochirurgie. Grâce à cette subvention, le Dr Anazodo et le professeur Pedro Rosa Neto, co-chercheur du Département de psychiatrie, acquerront un appareil de tomographie par émission de positrons (TEP) à ultra haute résolution qui sera intégré dans un champ ultra-élevé du corps entier. système d'imagerie par résonance magnétique (IRM) pour étudier le dysfonctionnement des astrocytes, un processus biologique important lié à la maladie d'Alzheimer et à d'autres types de démence. Ce premier système TEP/IRM à ultra haute résolution dédié à l’imagerie cérébrale permettra de nouvelles découvertes en neurosciences à des échelles biologiques, avec une précision spatiale inégalée.

Pour les chercheurs, la nature peut guider la conception de matériaux fonctionnels de manière durable, offrant ainsi des solutions aux défis environnementaux urgents. Grâce au financement du JELF, Noémie-Manuelle Dorval Courchesne, professeure agrégée en génie chimique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada (niveau II) sur les matériaux d'origine biologique, acquerra des outils spectroscopiques et d'imagerie de pointe pour étudier les moules marines, et plus particulièrement leur byssus – un matériau doté d’un noyau fibreux résistant et auto-cicatrisant recouvert d’un revêtement dur mais flexible – à l’échelle nanométrique. Les résultats de la recherche peuvent être appliqués à la création de polymères durables, au développement de dispositifs portables et à l’avancement des techniques d’ingénierie tissulaire.

L’impact dévastateur de la COVID-19 sur la santé et l’économie a souligné l’importance de la recherche fondamentale et des capacités nationales en matière de vaccins. Avec le soutien du JELF, Paul Wiseman, professeur au Département de chimie, et le co-candidat Brian Ward, professeur au Département de médecine, se concentreront sur le développement de vaccins, en particulier sur la façon dont les vaccins contre la grippe à particules pseudo-virales (VLP) fabriqués à partir de plantes interagissent avec le système immunitaire. Bien que les vaccins produits à l’aide de cette technologie développée au Canada fonctionnent, des questions fondamentales concernant leurs mécanismes d’action, notamment le transport, l’administration et la liaison aux récepteurs, doivent être comprises pour exploiter pleinement leur potentiel. Le projet utilisera un microscope à balayage laser de pointe pour suivre les VLP dans les cellules immunitaires, optimiser les réponses immunitaires et éclairer les efforts de préparation contre de futurs défis infectieux comme la grippe pandémique.

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